« On peut toutes entreprendre » : du 16 au 20 novembre, microStart lance la Women Entrepreneurship Campaign

En Belgique, moins d’un tiers des entrepreneurs sont des femmes. Une situation qui reflète les obstacles qu’elles ont à surmonter, dans tous les secteurs. Pour lever les freins à l’entrepreneuriat féminin et encourager toutes celles qui hésitent à se lancer, microStart et ses partenaires organisent, de façon digitale, la Women Entrepreneurship Campaign, du 16 au 20 novembre prochain.
Afin de mettre en lumière tout le potentiel de l’entrepreneuriat féminin, microStart, institution de microfinance leader sur le marché belge, entend lever les freins à la création d’entreprise par les femmes et accompagner celles-ci dans le développement de leurs activités, grâce à un financement et un accompagnement personnalisé, adaptés aux besoins des entrepreneures.
La Women Entrepreneurship Campaign
Du 16 au 20 novembre 2020, microStart lance ainsi la Women Entrepreneurship Campaign : une semaine dédiée à l’entrepreneuriat des femmes avec le soutien de BNP Paribas Fortis et de la prestigieuse Fondation Chanel.
Cette campagne encourage les femmes à entreprendre, en mettant en avant des microentrepreneures financées et aidées par microStart. Ces femmes sont source de motivation et d’inspiration pour toutes celles qui veulent prendre leur destin en main, comme Andrea, qui a fait de sa passion pour la bière son métier, en ouvrant sa boutique à Gand.
AU PROGRAMME :
- Une campagne de communication pour combattre les idées reçues sur l’entrepreneuriat des femmes
- Des interviews et témoignages de clientes microStart pour inspirer les (futures) entrepreneures
- Des ateliers thématiques organisés en ligne, en partenariat avec Partena Professional, She Did It, Réseau Diane, BWMA Association et Maison de la Réunion.
- Découvrez le programma complet et inscrivez-vous dès maintenant sur: https://microstart.be/fr/actualites/women-entrepreneurship-campaign-2020
Briser les stéréotypes et les idées reçues
De nombreux freins et obstacles empêchent les femmes de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Si certains sont concrets, comme l’aspect financier ou la compatibilité avec la vie de famille, d’autres sont d’ordre psychologique, comme la peur de l’échec. Les femmes n’ont souvent pas confiance dans leurs capacités d’entreprendre.
En Belgique, les femmes sont plus durement touchées par la pauvreté et leur taux d’emploi est inférieur à celui des hommes. De plus, elles accèdent plus difficilement au financement bancaire, avec un taux de refus 30 % plus élevé que celui des hommes.
En outre, beaucoup de leurs microentreprises se situent dans des secteurs peu « glamour ». Les médias ont trop souvent tendance à se braquer sur les startups Hi-Tech, oubliant de parler de ces activités, certes modestes, mais économiquement vitales et socialement émancipatrices.
La longue marche des femmes
Le déséquilibre persistant, en défaveur des femmes, se retrouve partout. Le monde de l’entreprise n’y échappe pas, celui des microentreprises (la majorité des entreprises belges) non plus, surtout en Europe. Au niveau mondial, les femmes représentent 73 % de la clientèle des institutions de microfinance, contre à peine 35 %, chez nous.
Chez microStart, elles représentent 32 % des projets financés et 42 % des personnes accompagnées. Depuis près de 10 ans, microStart a ainsi aidé 1600 femmes à lancer ou développer leur projet d’entreprise principalement dans les secteurs du commerce de proximité (36 %), des services (20 %), de l’Horeca(15 %) ou du bien-être (14 %). À l’image du paysage entrepreneurial belge, un client de microStart sur troisest donc une femme.
La microfinance, une histoire de femmes
Lancée en 1976, par Mohammed Yunus, Prix Nobel de la paix, la microfinance permet à 200 millions de personnes exclues du système bancaire d’accéder au crédit pour lancer ou développer une petite activité économique.
Paradoxalement, en Europe, l’utilité économique et sociale de ce système de financement alternatif et humaniste n’est pas toujours reconnue à sa juste valeur, en tant que créateur de richesse et d’intégration sociale, particulièrement pour le public féminin.
Dans ce contexte inégalitaire, la microfinance belge et son numéro 1, microStart, en particulier, ont un rôle déterminant à jouer pour promouvoir et populariser le microcrédit en tant qu’instrument d’émancipation économique et sociale de la femme.
Découvrez tout sur cette campagne, ainsi que les portraits des 10 micro-entrepreneures dans notre dossier de presse :
Dossier de presse WEC
PDF 25 MB
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